Oui aux tractages, non aux tractations !
Du 5e au 7e, de la rue Mouffetard à la rue Cler en passant par Saint-Germain-des-Prés, un week-end riche en échanges, forts en premiers enseignements.
Si les tractages constituent toujours un moment de rencontre entre les candidats (ou leur équipe) et les habitants, ils revêtent, dans cette campagne si courte et au caractère si particulier, une importance cruciale.
J’y prends à titre personnel un certain plaisir, à tenter de convaincre, de dissiper les malentendus, de faire connaître notre offre politique, et d’y rencontrer de nombreux soutiens, qui composent pour beaucoup une équipe de campagne à l’enthousiasme communicatif.
Il serait naturellement impossible de condenser en quelques lignes les si nombreuses conversations, sans caricaturer la grande variété d’opinions et de commentaires entendus.
Trois premiers constats s’imposent cependant
1/ Le rejet du président de la République est massif. Sa décision de dissoudre et de provoquer une campagne indigne d’une démocratie apaisée n’est pas comprise. Les électeurs qui envisagent, malgré tout, de voter pour l’un de ses candidats (la circonscription comptant deux concurrents qui se battent pour endosser cette faillite), le font par peur de l’extrême-gauche et/ou de l’extrême-droite. Mais il n’y a plus aucune adhésion à quelque projet que ce soit.
2/ Les “digues” envers les extrêmes ont sauté. À gauche, il n’est que rarement considéré comme problématique de voter avec les Insoumis et autres antisémites notoires. La sipériorité morale d’une partie de la gauche ne s’abaisse que rarement à ce genre de petites contrariétés. Ce n’est bien entendu pas la première fois qu’une certaine gauche se vautre dans ce déshonneur. Après tout, certains admirent toujours Che Guevara… À droite, de manière bien moins marquée, des électeurs qui n’ont jamais voté Le Pen père ou fille s’apprêtent à franchir le pas, avec pour seul but de punir le président de la République. Et quand nous tentons, parfois avec succès, de leur expliquer que dans une circonscription comme la nôtre, ce vote ne le sanctionne en rien, bien au contraire, une réponse souvent entendu est du type “je sais, mais je n’en peux plus”. Nous constatons bien là le résultat absolument destructeur pour la démocratie de la stratégie de tripartion du président de la République entre un bloc central attrape-tout et deux blocs extrêmes, qui, à leur tour, attrapent tout et son contraire.
3/ De manière plus positive, il existe une véritable demande pour une nouvelle offre de droite moderne, claire, absolument solide sur ses fondamentaux régaliens d’ordre et de sécurité, radicale pour redresser l’école, libérale pour supprimer les entraves qui bloquent l’économie et les initiatives individuelles. La personnalité de David Lisnard est clairement identifiée pour mener cette entreprise de refondation. Cette attente d’une droite qui porte haut le principes de dignité, aussi bien dans son programme que dans sa manière d’être, est immense. Se traduira-t-elle, dans notre circonscription, en votes dès dimanche prochain ? Nul ne peut le savoir, tant les pressions liées à la menace des extrêmes et la confusion des genres sont sciemment entretenues, par un pouvoir cynique d’une part, et par ceux qui veulent jouer le tour préliminaire de l’élection municipale d’autre part. Mais cette forte demande existe et ne faiblira pas.
Voilà pourquoi, nous serons dimanche le seul vote utile pour ceux qui veulent une droite authentique et indépendante, pour ceux qui veulent en finir avec les combinaisons politiques qui ne mènent le pays qu’au chaos et pour ceux qui refusent les extrêmes qui l’y mèneront définitivement.
Nous abordons donc avec enthousiasme et sens du devoir cette deuxième semaine !
Rendez-vous au Hibou, demain à Odéon, pour un échange ouvert et convivial !