Billet dominical cette semaine, ce qui tombe plutôt bien, dans la mesure où, en ce 6 avril 2025, nous célébrons le tricentenaire de la naissance de Pascal Paoli, figure historique majeure de la Corse, et qui constituera évidemment le principal thème du jour.
Paoli, évidemment
Pascal Paoli est l’autre immense figure historique de la Corse, avec Napoléon bien sûr, même si leur notoriété nationale comme internationale n’est par définition pas comparable. Les deux hommes ont souvent été opposés, parfois de manière très caricaturale, leur relation personnelle, comme leur vision politique, étant plus complexes que la simpliste dichotomie “Parti de la Corse”/”Parti de la France” voudrait le faire croire.
On peut parfaitement admirer l’un et l’autre à la fois, quand bien même le génie et l’oeuvre politique de Bonaparte sont d’une autre nature.
Mes lecteurs corses me pardonneront le rappel de ces quelques évidences concernant Pascal Paoli, mais, il n’est pas inutile de préciser quelques points biographiques importants pour un lectorat plus large.
Né à Morosaglia le 6 avril 1725, il y a 300 ans ce jour donc, et mort à Londres le 5 février 1807, Pascal (ou Pasquale, la version française sera choisie ici - les prénoms des grandes figures historiques anciennes étant généralement traduites dans la langue d’écriture lorsqu’une équivalence est possible) Paoli est “le Père de la Patrie” corse
En termes moins lyriques, il fut la figure de proue de l’insurrection - la révolution - contre la République de Gênes, il proclama l’Indépendance de la Corse en 1755, la dota d’une Constitution, puis fut le chef de cet Etat en guerre d’indépendance permanente jusqu’en 1769, année de la conquête française. Homme profondément inspiré par la philosophie des Lumières, il fit de la Corse, malgré une instabilité permanente, le laboratoire d’une expérience démocratique et républicaine moderne, qui étonna et inspira bien au-delà de la Méditerranée.
Exilé à Londres durant les deux dernières décennies de l’Ancien Régime, il revint en Corse en 1790, saluant la Révolution Française, devenant le premier président du Conseil Général du département de la Corse. Si la première phase de la Révolution Française lui donna l’espoir d’une relative autonomie pour la Corse, le tournant jacobin de 1793 et la Terreur le convainquirent de rompre avec la Convention et donc avec la France.
Paoli chercha et obtint, pour la Corse, la protection britannique, ce qui donna la méconnue et éphémère expérience du Royaume Anglo-Corse (1794-1796) qui fut aussi bien une déception personnelle pour Paoli que politique et géopolitique pour la Corse. Tout ceci se termina par le rattachement de la Corse à la France après une expédition militaire durant laquelle Bonaparte joua un rôle significatif, et par un second et dernier exil pour Paoli en Angleterre, d’où il assista à l’épopée Napoléonienne et où il mourut en 1807.
Voilà pour ces éléments biographiques sommaires mais déjà remarquables .
Comme toujours à l’occasion des grandes célébrations, chacun projette sur le célébré ses propres biais idéologiques, son intérêt politique du moment, ses fantasmes nourris par une culture ou une inculture historique. “Les morts, les pauvres morts ont de grandes douleurs”, nous rappelle Baudelaire.
Paoli ne peut échapper à la règle. Ce billet ne prétendra pas non plus échapper à ses propre biais, assurément libéraux.
Si la figure de Paoli m’a toujours beaucoup captivé, c’est naturellement parce que l’histoire de la Corse de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, dont il constitue le fil rouge, est passionnante et a intéressé l’Europe entière (“Toute l’Europe est corse” écrivit Voltaire). Mais c’est surtout parce que Pascal Paoli représente une figure du libéralisme politique classique, tant il incarna cette idée alors radicale : un pouvoir tirant sa légitimité du peuple, limité par la loi, et garant des droits naturels des citoyens.
Paoli libéral
Pascal Paoli s’inscrit pleinement dans la tradition du libéralisme classique des Lumières, influencé de manière décisive par deux penseurs majeurs : John Locke et Montesquieu. De Locke, il retient l’idée fondamentale que les hommes disposent de droits naturels – la liberté, la propriété, la sûreté – et que le pouvoir politique n’est légitime que s’il repose sur un contrat entre les gouvernants et les gouvernés. Cette conception du pouvoir comme produit du consentement populaire inspire directement son action en Corse.
De Montesquieu, Paoli tire une conception rigoureuse de la séparation des pouvoirs. Dans L’Esprit des lois, Montesquieu défend l’idée qu’un régime modéré, équilibré entre institutions distinctes, est le meilleur garant contre l’arbitraire. Paoli adopte cette logique dans la Constitution corse de 1755, qu’il conçoit comme un rempart contre la tyrannie, en établissant une Diète élue, un exécutif limité, et un pouvoir judiciaire autonome. Il combine ainsi principes républicains et pragmatisme institutionnel, dans une synthèse profondément moderne.
En 1755, c’est bien une expérience politique inédite en Europe continentale qu’il engage. Sa Constitution, l’une des premières d’Europe moderne, pose les bases d’un régime parlementaire structuré, fondé sur une stricte séparation des pouvoirs. Le pouvoir législatif est confié à une Diète élue, le pouvoir exécutif au "Général de la Nation" entouré d’un Conseil d’État, et le pouvoir judiciaire est indépendant.
Les représentants sont élus, et l’autorité du chef de l’exécutif est encadrée, soumise à la loi et au contrôle de l’assemblée. Le suffrage qu’il institue est extrêmement large pour son temps : tous les hommes de plus de 25 ans peuvent voter, ce qui représente une avancée remarquable, à une époque où très peu d’États européens envisageaient la moindre forme de participation populaire. Plus surprenant encore, certaines femmes, notamment les veuves et cheffes de famille, sont admises au vote local dans les assemblées villageoises, ce qui fait de la Corse de Paoli l’un des tout premiers systèmes politiques à reconnaître, même de manière partielle, le droit de vote féminin. Cette extension du droit de cité révèle une vision inclusive et ambitieuse du contrat social, qui dépasse les standards du XVIIIe siècle. Elle témoigne d’un souci profond d’ancrer la souveraineté dans une communauté politique réelle, instruite et engagée.
Dans une Europe dominée par les monarchies absolues, cette expérience est remarquable. Elle précède de plus de trente ans la Révolution française et de vingt ans l’indépendance américaine. Ce n’est pas un hasard si la Corse fut admirée par les philosophes, les réformateurs, les voyageurs éclairés (Boswell), et les futurs révolutionnaires américains (Jefferson, Franklin). Rousseau, qui n’y a pas grand compris grand chose, voit en la Corse un terrain propice à sa propre vision du contrat social, et a vise juste, même en se trompant, si l’on veut y voir l’annonce de Napoléon :
“Il est encore en Europe un pays capable de législation; c'est l'île de Corse. La valeur et la constance avec laquelle ce brave peuple a su recouvrer et défendre sa liberté mériterait bien que quelque homme sage lui apprit à la conserver. J'ai quelque pressentiment qu'un jour cette petite île étonnera l'Europe.” (Rousseau, Du Contrat Social)
Ou lisons encore Voltaire, à propos des troupes de Paoli se battant contre celles de Louis XV :
“Ce courage fut si grand que dans un des combats, vers une rivière nommée le Golo, ils se firent un rempart de leurs morts, pour avoir le temps de charger derrière eux avant de faire une retraite nécessaire; leurs blessés se mêlèrent à leurs morts pour affermir le rempart. On trouve partout de la valeur, mais on ne voit de telles actions que chez les peuples libres.” (Voltaire, Précis du siècle de Louis XV)
Ou bien Goethe :
“La Corse était longtemps restée le point de mire de tous les yeux. Lorsque Paoli, hors d'état de poursuivre sa patriotique entreprise, traversa l'Allemagne pour gagner l'Angleterre, il gagna tous les cœurs.” (Goethe, Poésie et vérité)
Mais Paoli ne s’est pas contenté de créer des institutions : il les a animées par un véritable programme de réformes libérales. Il fonde l’Université de Corte, impose l’interdiction de la vendetta, défend la liberté religieuse et envisage même de faire de la Corse un refuge pour les Juifs persécutés d’Europe. Il gouverne avec l’idée que l’État est au service de la loi, et la loi au service de la liberté.
Il ne sacralise pas l’indépendance comme une fin en soi. Lorsque la Révolution française éclate, il y adhère sans réserve. Il revient d’exil, est acclamé à Paris par l’Assemblée nationale. Il voit dans la France révolutionnaire non pas un oppresseur, mais un partenaire de liberté. Et lorsqu’il rompt avec les Jacobins, ce n’est pas par nationalisme, mais parce qu’ils trahissent les principes libéraux. Il tente alors, dans un geste cohérent, de faire de la Corse une monarchie constitutionnelle sous protection britannique.
Enfin, le libéralisme de Paoli n’est pas que politique : il se complète d’une forte ambition de développement économique émancipateur. Comme je l’ai pu lire sous la plume de mon père, dans son mémoire de de Science Politique, “Les mutations politiques de la société corse” qui fit référence : “Paoli s'attache aussi à mettre sur pied une économie viable : asse-chement des marais, introduction de cultures nouvelles, développement de la fabrication d'armes et d'outils, exploitation des mines de cuivre et de plomb, création de ports, tout cela prenait des allures de véritable révolution dans un pays qui avait toujours été en proie à la famine et à la disette.” (Luc-Antoine Marsily, Les mutations politiques de la société corse, 1976)
Tout chez Paoli respire le libéralisme du XVIIIe siècle : la croyance dans le contrat social, le respect des droits individuels, la volonté d’instruction, la défense de la tolérance, la séparation des pouvoirs, la critique de la tyrannie. Chateaubriand, avec recul, discerne ainsi dans la Corse, “l’école primaire des révolutions”. Paoli mérite d’être considéré non seulement comme un héros corse, mais comme un penseur et un acteur de la liberté politique européenne.
Cela ne doit en rien verser dans l’hagiographie. Sa pratique du pouvoir n’a cessé de s’affirmer comme très personnelle, et probablement plus encore après son retour en Corse dans les années 1790. Son sens politique peut être questionné : un deal (pour parler à la Trump) avec la France et avec Marbeuf aurait-il été envisageable avant 1768, préservant des vies et une certaine autonomie corse au sein de la monarchie ? N’aurait-il pas dû, plus tard, davantage se reposer sur l’intelligence et la force du jeune Bonaparte plutôt que de tout faire pour écarter cette figure montante qui l’admirant tant pourtant ? Le Royaume Anglo-Corse aurait-il pu perdurer si Paoli n’avait pas tant mis son ego vieillissant dans la balance ? Autant de question désormais bien étudiées par des historiens sérieux et dont les réponses relèveraient de l’uchronie.
Quel héritage en 2025 ?
Qu’aurait pensé Paoli de la Corse de 2025 qui l’encense unanimement ? Faire parler les morts depuis plus de deux siècles peut facilement confiner à la malhonnête ou faire plonger dans l’anachronisme, d’autant plus que l’oeuvre de Paoli fut aussi incomplète qu’inachevée.
Une chose semble pourtant certaine : les idéaux libéraux portés par Paoli ne semblent plus prévaloir, quand la question identitaire est devenue absolument centrale, dans un contexte de profond bouleversement géopolitique et démographique. La pratique, très vigoureuse, du pouvoir de Paoli, associée à des principes philosophiques forts doit redevenir un modèle pour envisager un avenir meilleur.
Au-delà de la Corse, nous assistons à une remise en cause profonde (momentanée ? définitive ?) de tous les principes politiques issus de la philosophie des Lumières, de la démocratie libérale. Il est donc plus que salutaire de saluer ceux qui ont été des praticiens de la liberté. Paoli en fut.
Reagan et le libre-échange
Plus brièvement : s’il est bien un principe libéral qui vacille ces temps-ci, c’est bien celui du libre-échange. Il a bien mauvaise presse, et n’a pas attendu Trump pour cela.
Le 25 avril 1987, dans une allocution radiodiffusée à la nation, Ronald Reagan délivrait un message limpide, ferme et visionnaire sur le commerce international. Ce discours, prononcé à la veille d’une visite diplomatique du Premier ministre japonais Nakasone, résonne aujourd’hui avec une clarté presque provocante, tant les vents protectionnistes ont regagné momentanément du terrain dans le débat public. Or, en pleine bien que finissante guerre froide et au sortir de la crise industrielle des années 1970, Reagan assumait une position tranchée : le libre-échange n’est pas une utopie naïve, mais un pilier de la prospérité nationale.
Dès l’ouverture du discours, Reagan clarifie sa ligne : les sanctions commerciales imposées au Japon sur les semi-conducteurs ne sont pas un reniement du libre-échange, mais une réponse ponctuelle à un manquement contractuel. Il précise aussitôt : “Imposer de tels droits de douane ou des barrières commerciales, ou toute forme de restriction, sont des mesures que je répugne à prendre”. Il faut entendre son mot original loath dans sa force : un profond dégoût pour toute entrave à la liberté d’échanger.
Reagan ne défend pas le libre-échange par idéologie abstraite, mais par mémoire historique et souci de l’intérêt général. Il évoque le Smoot-Hawley Tariff Act, qui avait, selon lui, aggravé la Grande Dépression des années 1930. Ce rappel n’est pas gratuit : il constitue l’argument central du raisonnement. Le protectionnisme ne protège rien. Il détruit :
« Les droits de douane élevés entraînent inévitablement des représailles de la part des pays étrangers et le déclenchement de violentes guerres commerciales… Les marchés se contractent puis s’effondrent ; les entreprises ferment ; et des millions de personnes perdent leur emploi. »
Le style est simple, direct, pédagogique. Loin du jargon économique, Reagan parle en images fortes et en conséquences concrètes. Le protectionnisme rend les entreprises paresseuses, les innovations moins nombreuses, les prix artificiellement élevés et, in fine, détruit les emplois qu’il prétend sauver. On retrouve ici un libéralisme enraciné dans le réel, dans l’expérience, presque dans le bon sens. Le libéralisme.
Mais Reagan ne se contente pas de dresser un réquisitoire contre les barrières douanières. Il pose une vision positive et offensive du libre-échange, comme ferment de croissance, de paix et de coopération internationale :
“Nous pensons que le Japon et les États-Unis ont l’obligation de promouvoir la prospérité et le développement économique que seul le libre-échange peut apporter.”
Et plus loin :
“Dans le monde entier, on prend de plus en plus conscience que la voie vers la prospérité pour toutes les nations passe par le rejet des lois protectionnistes et la promotion d’une concurrence juste et libre.”
Le président américain lie directement l’idée de prospérité mondiale à celle de concurrence loyale et ouverte. Il rejette l’idée que le commerce international soit un jeu à somme nulle. C’est un jeu coopératif, fondé sur des règles partagées, et dont l’enjeu est la croissance globale.
Enfin, il n’oublie pas l’arène intérieure. Il fustige les parlementaires protectionnistes, ceux qui cèdent à la tentation des « quick political advantages », et rappelle ce que d’autres oublient : “Plus de 5 millions d’emplois américains sont directement liés aux exportations vers l’étranger.”
Le libre-échange, dans la bouche de Reagan, n’est pas un fétiche idéologique. C’est un instrument de puissance, de progrès, de paix. Il y croit profondément – et l’explique avec une pédagogie dont beaucoup de dirigeants actuels feraient bien de s’inspirer.
À l’heure où certains redécouvrent le nationalisme économique avec une naïveté confondante en oubliant les leçons de l’histoire, il est salutaire de relire Reagan. Il n’a jamais nié les déséquilibres ni fermé les yeux sur les pratiques déloyales. Mais il a tenu la barre : défendre la liberté, y compris celle de commercer.
“Our commitment to free trade is also a commitment to fair trade.”
Un très grand président.
Le monde comme un dessin animé
Depuis quelques jours, un drôle de sort visuel s’est abattu sur les réseaux sociaux, X et Instagram. Des photos historiques, des scènes du quotidien, des portraits personnels ou des moments politiques ont tous été passés à la moulinette du filtre Studio Ghibli, c’est à dire ont été transformés en images d’animation que l’on penserait tout droit sortir d’un dessin animé du célèbre studio japonais.
Le tout est généré par ChatGPT à partir d’un prompt assez simple : “Convert this photo to a studio ghibli style anime”. Résultat : la guerre de 14, la grève de la SNCF, ou la manif contre la réforme du RSA prennent soudain les couleurs tendres d’un Miyazaki. Pinceaux d’aquarelle, atmosphères douces, visages enfantins.
Au premier abord, c’est mignon. Au deuxième, c’est étrange. Et au troisième, c’est un symptôme.
Ghibli-fier le monde : refuge, langage, ironie
Pourquoi cette vague ? D’abord parce qu’elle est techniquement simple : quelques prompts, un clic, et vous voilà dans Mon voisin Totoro. Ensuite parce que l’esthétique Ghibli — bucolique, poétique, douce — est devenue un langage visuel universel. Elle touche aussi bien le nostalgique que l’internaute qui n’a jamais vu Princesse Mononoké. On se comprend, sans mots.
Mais il y a plus.
Dans un monde saturé de conflits, de complexité et d’anxiété, la Ghibli-fication agit comme un refuge. Elle nous propose une pause dans le bruit du monde. Une manière de réenchanter le réel, ou plus exactement de le désamorcer.
Société adolescente, société désabusée ?
On pourrait y voir un simple jeu visuel. Mais si tout le monde s’y met — et surtout quand des moments graves, tragiques, historiques y passent — cela devient une forme d’ironie collective. Une ironie douce, mais désespérée. Une façon de dire : le réel est trop laid, trop absurde, on va le repeindre façon aquarelle.
C’est aussi le symptôme d’un certain refus du tragique, ou du moins de sa représentation. L’esthétique Ghibli gomme la violence, l’ambiguïté, le conflit. Elle installe un monde moralement lisible, esthétiquement tendre, politiquement flou. En cela, elle est profondément adolescente.
Sans vouloir trop l’intellectualiser, cette tendance aussi intense que brève (quelques jours plus tard, la mode semble s’être arrêtée) pourrait donc traduire quelques traits de nos sociétés :
Un besoin d’imaginaire commun : dans un monde éclaté, on retrouve un langage visuel partagé.
Un rapport ambivalent à l’IA : on veut la tester, mais aussi la domestiquer, la rendre inoffensive.
Une fuite douce du réel : au lieu de le changer, on le transforme en image. Esthétique de l’impuissance ?
Une ironie tragique : le filtre Ghibli devient une manière polie de dire qu’on ne croit plus vraiment au progrès, à la politique ou au collectif. Juste à un peu de beauté.
A moins que tout ça ne veuille rien dire, ce qui est une possibilité aussi.
Voici quelques exemples glanés plus sympathiques qu’indécents (ces derniers n’ont pas manqué, y compris dans des communications politiques officielles) croisés sur les réseaux.
Et puisque l’intégralité de l’iconographie mondiale semble devoir passer par le filtre Ghibli, voici une modeste bien qu’indispensable contribution.
Vivement les essais avec les filtres Hergé et Tex Avery
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