Zuckerberg, OpenAI, Enrico Letta
Décryptage de prises de parole très révélatrices d'un monde en plein bouleversement
“Le monde marche ! Pourquoi ne tournerait-il pas ?" se demandait non sans ironie provocatrice notre cher Arthur Rimbaud dans Une saison en enfer.
Le monde tourne en effet, et particulièrement vite en ce moment. Tâchons chaque semaine d’en décrypter quelques tendances dans notre lettre, avec cette semaine, l’analyse de deux prises de parole significatives, celles de Mark Zuckerberg (Meta) et de Sam Altman (OpenAI), qui doivent nous inciter à réfléchir politiquement aussi. Et puis une anecdote personnelle avec Enrico Letta, sur un fait non moins important.

🔀 Le "virage culturel" de Zuckerberg
Nous n’en sommes qu’au début des répercussions de l’élection de Donald Trump. La vidéo postée cette semaine par Mark Zuckerberg en est une nouvelle illustration.
La patron de Meta y annonce un virage stratégique majeur pour Meta, visant à renouer avec la liberté d'expression sur Facebook, Instagram et Threads. Prenant désormais acte d’un “cultural tipping point”, il promet de revenir aux fondamentaux des réseaux sociaux : “give people a voice” ; en termes moins pompeux : donner à chacun la possibilité de s’exprimer.
"Les récentes élections semblent également marquer un virage culturel vers une nouvelle priorité donnée à la liberté d'expression."
Il y a annonce une série de changements majeurs pour ses plateformes. Avant de les détailler, arrêtons-nous sur le point le plus marquant vu d’Europe : la description de la dynamique industrielle de notre continent que Zuckerberg effectue en une phrase.
"L’Europe adopte un nombre croissant de lois qui institutionnalisent la censure et rendent difficile de créer quoi que ce soit d’innovant là-bas."
L’Europe, terre hostile à l’innovation ? La parole de “Zuck” n’est pas d’évangile, mais elle reflète une réalité économique de plus en plus marquée et ressentie par les Européens eux-mêmes. Richesses comme innovations de rupture se créent souvent ailleurs, souvent par des cerveaux formés en Europe. L’inflation des normes, lois et règlements que nous connaissons dans l’Union Européenne, et en France en particulier, expliquent ce décrochage, qui n’est pas inexorable à condition d’en finir avec cette passion des normes.
Mais qu’impliquent réellement les mesures que Zuckerberg énumère ? Voici un résumé des six points principaux de son plan.
Fin des fact-checkers, place aux “notes communautaires”
Zuckerberg a décidé de se débarrasser des fact-checkers, qu'il juge trop biaisés politiquement. À leur place, Meta introduira un système de "community notes" inspiré de la plateforme X (anciennement Twitter). Selon lui, ce modèle, basé sur les contributions des utilisateurs, est plus neutre et pourra rétablir une confiance perdue avec les utilisateurs. Il s’agit donc de la fin d’un système dont Zuckerberg prend acte de la contre-productivité.
“Après l’élection de Trump en 2016, les médias traditionnels n’ont cessé d’écrire que la désinformation était une menace pour la démocratie. Nous avons tenté, de bonne foi, de répondre à ces préoccupations sans devenir les arbitres de la vérité, mais les fact-checkers ont été trop biaisés politiquement et ont détruit plus de confiance qu’ils n’en ont créé.”
Simplification des politiques sur les contenus “sensibles”
Les restrictions actuelles, qui censuraient très fortement des thématiques comme l'immigration ou le genre, seront allégées. Zuckerberg affirme que ces politiques, “initialement conçues pour promouvoir l'inclusion”, ont évolué négativement au point de museler certaines opinions. Il veut à nouveau “permettre aux utilisateurs d’exprimer leurs croyances et expériences librement”.
Révision des algorithmes de modération
Les filtres automatiques, qui scannaient auparavant tout contenu pour “des violations de politiques”, seront mieux ajustés. Désormais, Meta concentrera ses efforts sur les infractions graves et illégales, tandis que les suspicions d’infractions mineures nécessiteront des signalements manuels avant que toute action soit entreprise. Ce choix vise à réduire les erreurs de filtres qui ont entraîné des censures injustes. Tout ceci équivaut, sauf cas graves bien entendu, à un contrôle de la conformité des publications a posteriori, et non plus automatiquement a priori.
Retour du contenu politique
Après des années durant lesquelles les publications de contenu politique étaient rétrogradées voire cachées par les algorithmes, Meta les remettra en avant. Zuckerberg reconnaît que ces contenus avaient disparu à la demande des utilisateurs, mais il affirme qu’une nouvelle ère doit s’ouvrir, dans laquelle le débat civique doit reprendre sa place sur les plateformes.
Délocalisation de la modération hors de Californie
Les équipes américaines de modération de contenu vont quitter la Californie pour le Texas, un État qu’il considère plus représentatif des sensibilités nationales. Ce déménagement vise à renforcer la confiance des utilisateurs et à éviter les accusations de partis pris idéologiques contre les équipes basées en Californie.
Collaboration avec le gouvernement américain pour contrer la censure mondiale
Il s’agit là de la partie la plus géopolitique de l’interview, la plus directement liée à l’élection de Donald Trump comme au contexte international.
Selon Zuckerberg, les entreprises américaines, Meta en tête, subissent des pressions croissantes des gouvernements étrangers pour censurer davantage. Il critique sévèrement l’Europe, qu’il accuse donc de multiplier les lois contre la libre expression, et la Chine, où ses applications sont bloquées. Il affirme donc vouloir pleinement travailler avec l’administration Trump pour protéger les entreprises américaines.
“Enfin, nous allons collaborer avec le président Trump pour résister aux gouvernements du monde entier. Ils s’en prennent aux entreprises américaines et poussent à une censure toujours plus grande. Les États-Unis disposent des protections constitutionnelles les plus fortes au monde en matière de liberté d’expression. L’Europe ne cesse d’adopter des lois qui institutionnalisent la censure et rendent difficile de créer quoi que ce soit d’innovant là-bas. Dans les pays d’Amérique latine, des tribunaux discrétionnaires peuvent ordonner aux entreprises de supprimer en douce des contenus. La Chine, quant à elle, a censuré nos applications, les empêchant même de fonctionner dans le pays. La seule manière de lutter contre cette tendance mondiale est d’avoir le soutien du gouvernement américain. C’est pourquoi ces quatre dernières années ont été si difficiles, même lorsque le gouvernement américain lui-même a poussé à la censure.”
Nous comprenons bien en quoi tout le propos de ce patron d’un groupe à plus de 3 milliards d’utilisateurs constitue un revirement stratégique majeur.
Un adage dans les médias veut que “content is king, distribution is queen” : les contenus sont rois, la distribution (via les plateformes) est reine, ce qui vaut pour les modèles économiques comme pour l’influence culturelle. Ces plateformes étant pour l’essentiel américaines, ces revirements stratégiques vont avoir des conséquences géopolitiques mondiales.
Nous devons, en Europe, en prendre acte bien au-delà des postures morales.
À nous de faire en sorte que demain, les prochaines plateformes majeures soient européennes, ce qui n’arrivera qu’en créant un terrain favorable à l’innovation, d’un point de vue fiscal comme règlementaire, en libérant et libéralisant.
À nous également de créer les conditions d’un marché davantage uni et harmonisé, qui nous donnera davantage d’atouts dans le rapport de force mondial, à condition naturellement d’être forts à l’intérieur même de nos frontières, économiquement comme politiquement.
🧠 Sam Altman : Deux ans de ChatGPT et un avenir qui dépasse l’imagination
Autre prise de parole importante cette semaine, celle du fondateur d’OpenAI (ChatGPT, Dall-E, Sora…), à travers une longue interview accordée à Bloomberg.
Depuis deux ans, Sam Altman, PDG d’OpenAI, est au centre d’une révolution technologique : l’intelligence artificielle générative. Mais derrière le succès fulgurant de ChatGPT, une ambition bien plus grande se dessine : la quête de l’AGI (Artificial General Intelligence), une intelligence artificielle capable d’égaler, voire de dépasser, les capacités intellectuelles humaines dans une multitude de tâches complexes.
Ce concept, qui semblait relever de la science-fiction il y a dix ans, est aujourd’hui à portée de main. Pourtant, son développement soulève des questions politiques et économiques cruciales, notamment sur les investissements et les infrastructures nécessaires pour maintenir le leadership technologique face à la compétition internationale.
Si la globalité de l’interview est intéressante dans la mesure où Altman raconte la genèse et les ambitions de son entreprise, elle l’est plus encore pour les défis politiques qu’elle présente aux décideurs politiques souhaitant favoriser l’innovation dans leur pays.
En voici un bref résumé :
La vision initiale : un pari risqué sur l’AGI (Artificial General Intelligence)
L’AGI, c’est l’idée qu’une machine pourrait penser, apprendre et résoudre des problèmes aussi bien, voire mieux, qu’un humain. En 2015, Altman et ses partenaires ont décidé de miser sur cette ambition alors que la plupart des experts jugeaient cela irréaliste, voire dangereux pour leur carrière.
L’idée originelle était simple : croire pleinement dans le deep learning (apprentissage profond), une technique d’intelligence artificielle où des algorithmes apprennent à partir de grandes quantités de données en imitant la façon dont le cerveau humain traite l’information. Elle permet de résoudre des problèmes complexes comme la reconnaissance vocale ou le traitement du langage naturel, et d’améliorer progressivement des tâches comme la reconnaissance d’images. OpenAI a parié sur son évolution à grande échelle.
ChatGPT : un outil qui change tout
Quand OpenAI a lancé ChatGPT en novembre 2022, rien ne laissait présager une adoption aussi massive. Cet outil, capable de dialoguer de manière naturelle et de répondre à des requêtes variées, a rapidement captivé le grand public et les entreprises. Pour Altman, ce lancement, même prématuré et imparfait (avec les fameuses et nombreuses erreurs et hallucinations de l’IA), était stratégique, malgré les hésitations internes.
Avec plus de 300 millions d’utilisateurs aujourd’hui, l’utilisation massive de ChatGPT a révélé des besoins inattendus. Beaucoup d’utilisateurs se tournent vers l’outil pour des recherches, un usage que l’équipe d’OpenAI n’avait pas envisagé au départ. "Depuis que nous avons intégré une fonction de recherche, je n’utilise presque plus Google", affirme Altman.Un autre exemple marquant : l’usage croissant pour des conseils médicaux.
Des témoignages montrent que ChatGPT a permis à des utilisateurs d’identifier des maladies rares, comme un cas où un utilisateur a compilé ses symptômes dans l’outil et reçu une suggestion diagnostique validée ensuite par un médecin. Ces récits illustrent l’impact pratique et inattendu de cet outil dans le domaine médical.
La crise de gouvernance : le choc entre idéaux, réalités et menaces
Le développement de l’AGI ne va pas sans tensions. Altman a été brièvement évincé de son poste en raison de désaccords sur la gouvernance d’OpenAI, tiraillée entre sa mission initiale à but non lucratif et les nécessités commerciales imposées par une croissance fulgurante. Ces conflits soulignent un dilemme central : comment financer une technologie aussi coûteuse tout en assurant qu’elle reste bénéfique pour la société ?
Un autre enjeu demeure essentiel : la sécurité de tout ce système. Altman décrit les multiples niveaux de supervision chez OpenAI pour garantir la sécurité. L’entreprise s’appuie sur un Safety Advisory Group interne (SAG), un comité de sécurité au sein de son conseil d’administration (SSC), et un conseil conjoint avec Microsoft (DSB). Cette structure complexe à 3 étages vise à répondre aux risques à court terme, comme les cyberattaques, mais aussi à anticiper les dangers à long terme liés aux capacités accrues de l’IA, certains étant même d'ordre militaire ou terroriste.
En septembre 2024, OpenAI a reconnu que ses derniers modèles d'IA augmentaient le risque d'une utilisation malveillante, notamment dans la création d'armes biologiques. En mai 2023, il avait rejoint des centaines de signataires d'une déclaration soulignant les risques existentiels posés par l'IA. Altman admet donc que des ajustements sont nécessaires pour rationaliser ces processus tout en maintenant une vigilance accrue.
"Nous sommes ici pour construire l'AGI et la superintelligence et tout ce qui vient après."
Les défis techniques et industriels : un avenir qui demande des moyens colossaux
Altman considère 2025 comme une année charnière. OpenAI a récemment réussi un test clé, l’ARC-AGI, un test de logique destiné à évaluer la capacité d’une IA à résoudre des problèmes complexes de manière autonome, resté irrésolu pendant cinq ans. Ce succès marque une étape importante vers l’AGI.
Mais pour aller plus loin, trois obstacles majeurs se dressent selon lui :
l’échelle des modèles d’IA, c’est-à-dire leur taille et leur complexité croissantes, qui déterminent leur capacité à traiter des problèmes de plus en plus variés et sophistiqués,
la pénurie de puces électroniques,
le besoin croissant d’énergie.
Altman plaide pour un développement accéléré des infrastructures, notamment en investissant dans des solutions comme la fusion nucléaire pour répondre à la demande énergétique sans compromettre les objectifs climatiques.
Les implications politiques : l’IA comme enjeu stratégique
Dans un contexte où l’intelligence artificielle devient une arme économique et géopolitique, Altman appelle à un effort massif des États-Unis pour maintenir leur leadership. Deux leviers sont essentiels selon lui :
Les investissements massifs dans l’IA et les technologies associées : Altman critique la relative inefficacité de l’actuel Chips Act, qui vise à renforcer la production de semi-conducteurs, et appelle à des politiques plus ambitieuses pour soutenir l’innovation technologique.
Le développement des infrastructures : Altman souligne que les États-Unis peinent à construire rapidement les infrastructures nécessaires, qu’il s’agisse de centres de données, de réseaux électriques ou de sites de production. Selon lui, la bureaucratie entrave la capacité du pays à répondre aux défis technologiques actuels, au risque de laisser la Chine ou d’autres nations prendre l’avantage.
Ces propos nous confirment que nous sommes face à une révolution dans l’histoire de l’humanité. L’interview de Sam Altman devrait constituer un appel à l’action.
L’AGI, si elle est bien gérée, pourrait transformer la recherche scientifique, la médecine et bien d’autres secteurs, tout en redéfinissant la place de l’humain face à la machine.
Mais son développement pose des défis politiques cruciaux : qui en contrôlera les bénéfices ? Qui investira dans les infrastructures pour soutenir cette révolution ? Altman rappelle que cette course technologique est aussi une course de gouvernance, où les nations doivent décider si elles veulent être des leaders ou des suiveurs.
Des conclusions identiques à celles tirées de l’interview de Zuckerberg mentionné plus haut s’imposent pour nous en France et en Europe. Si nous voulons rester des puissances souveraines et prospères, il est majeur de créer enfin les conditions de l’innovation. Celles-ci passent par de la capitalisation massive et des infrastructures ultra-performantes, notamment pour ce qui concerne la production d’énergie.
Inutile de dire qu’au regard d’un tel contexte, toutes les prises de positions hostiles au progrès, à la science, au nucléaire, qui inondent notre théâtre politique, ou encore tous les réflexes pavloviens opposés à la retraite par capitalisation, apparaissent au mieux décalés, au pire criminels.
🇪🇺 🇮🇹 Ce qui compte vraiment, bref échange avec Enrico Letta
Sous ses airs plutôt froids d’homme d’État rigoureux de centre-gauche, l’ancien Président du conseil italien Enrico Letta est une personnalité éminemment sympathique et élégante.
Je l’avais croisé à plusieurs reprises, dans des contextes aussi différents que Sciences Po, où il fut quelques années durant à la tête de l’Ecole des Affaires Internationales, ou de terrains de football proches du périphérique parisien, où il accompagnait ses enfants.
Mon a priori très positif sur lui était nourri par deux éléments majeurs : je le savais d’une part neveu de Gianni Letta, qui fut le bras droit de Silvio Berlusconi durant toute sa carrière politique, et d’autre part milanista, supporter de l’AC Milan, qui est également mon club.
J’ai eu le plaisir de recroiser récemment Enrico Letta, dans le cadre d’une conférence toujours très qualitative de l’Institut Aspen France. Il venait y présenter son dernier livre Des idées nouvelles pour l’Europe.
L’ouvrage est très intéressant. Chargé de produire, à la demande des institutions européennes, un rapport et des propositions sur l’avenir du marché unique européen, Letta parcourt l’Europe et nous raconte les nombreuses et révélatrices rencontres qu’il peut y faire, de Ljubljana à Stockholm. Notons à cet endroit que les deux derniers rapports les plus structurants sur l’avenir de l’Union Européenne ont été confiés à deux Italiens : Mario Draghi sur la compétitivité, et donc Enrico Letta, sur le marché unique. Preuve si besoin que la place et l’influence de l’Italie en Europe ne cessent de se renforcer. L’Italie se trouve de retour au tout premier plan, si l’on prend en compte les succès politiques et diplomatiques actuels de Giorgia Meloni, grâce aussi aux profondes réformes structurelles réalisées successivement par les gouvernements Monti, Letta et Draghi, ainsi que par la grande réconciliation avec le libéralisme opérée grâce à Silvio Berlusconi. Tous ces éléments ont participé d’une modernisation et d’un assainissement financier du pays qui portent aujourd’hui leurs fruits.
Revenons au propos de Letta. Sans rentrer dans les détails d’un livre dont je conseille vivement la lecture à toutes les personnes intéressées par les questions européennes, il y déplore les grands manquements du marché unique, notamment dans les secteurs bancaires, telecom et celui des transports, et propose des réformes concrètes, opérationnelles et précises pour y remédier.
Bref et cordial échange avec lui à l’issue de la conférence. Je me permets de partager son diagnostic, moins ses propositions. Je regrette également que son analyse souligne trop peu à mon goût la nocivité des excès de bureaucratie et de normes, fatales à la croissance européenne, à notre prospérité, à notre innovation. Mais je souligne aussitôt qu’au-delà de ces quelques désaccords, nous nous rejoignons sur l’essentiel, à savoir Milan.
À cette évocation, le visage sérieux de l’ancien Premier italien s’illumine par un sourire que je prends pour véritablement sincère, avant qu’il me rétorque : “Oui, voilà l’essentiel… Milan”.
Enrico Letta a de nouveau exprimé cette semaine son attachement à notre club, en se réjouissant publiquement de notre victoire en Supercoupe d’Italie, après un superbe derby contre l’Inter. Cet homme ne peut pas être mauvais.
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